Les jeunes américains vivent dans un environnement saturé de médias. Ils bénéficient d'un accès croissant à la télévision, aux films, à la musique, aux jeux, aux sites Web et à la publicité, souvent sur des appareils de poche.

Les jeunes américains vivent dans un environnement saturé de médias. Ils bénéficient d'un accès croissant à la télévision, aux films, à la musique, aux jeux, aux sites Web et à la publicité, souvent sur des appareils de poche. Compte tenu du rôle important et croissant que jouent les médias dans la vie des enfants et des adolescents aux États-Unis, il serait intéressant de se pencher sur leurs effets sur leur santé et leur bien-être?

Nous nous sommes entretenus avec l'animatrice Angela Santomero, créatrice de l'émission de télévision pour enfants Blue's Clues. Elle a lancé l’entretien par cette punchline : « Le contenu sexuel que les enfants voient à la télévision est un problème… ils initient plus tôt leur activité sexuelle, et ils sont donc susceptibles de regretter leurs premières expériences. Le risque de la grossesse non planifiée est ainsi décuplé ! »

« Il existe un lien de causalité fort entre l'exposition des jeunes à la violence dans les médias et les comportements violents ou agressifs ». Cette partie est par contre un peu plus polémique. Toutefois, les faits sont là : les enfants sont exposés à près de 300 publicités d'alcool par an. De même, plus de 80% des films représentent la consommation d'alcool. Les motifs véhiculés par les personnages du film pour fumer peuvent avoir une incidence défavorable sur le risque de fumer réel chez les adolescents. Compte tenu de ces constatations, la situation semble désespérante. Cependant, notre interlocutrice a proposé des solutions concrètes aux parents concernés. « Vous ne serez pas en mesure d'empêcher vos enfants de voir ces choses, alors vous devriez commencer à avoir des conversations avec eux très tôt ». Premièrement, ils peuvent limiter la quantité de médias que leurs enfants, en particulier les jeunes enfants, consomment. Cela peut signifier de limiter les heures de télévision ou d'accès à Internet. « Nous aimerions empêcher [les enfants] d'être exposés à certains [de ces médias] que nous savons nocifs", a-t-elle déclaré.